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Instruction pour l’application du code des marchés publics (abrogée)
Titre V - DISPOSITIONS RELATIVES AU CONTROLE
Contrôle des marchés
Section 3 - Contrôle du coût de revient des marchés publics de l'Etat
Article 129
I. - Les agents ou les catégories d'agents
des services de l'Etat habilités à exercer les vérifications sur
pièces et sur place en application de l'article 126 sont désignés
par arrêté du ministre dont ils dépendent.
Les agents des établissements publics et les entreprises figurant
sur la liste prévue au I de l'article 54 de la loi de finances pour
1963 ( no 63-156 du 23 février 1963) appelés à effectuer lesdites
vérifications sont habilités nommément par arrêté du ministre de
tutelle.
Les agents habilités conformément aux dispositions des deux alinéas
précédents peuvent être mis à la disposition de tout département
ministériel pour effectuer des vérifications au profit de celui-ci.
II. - Tous les fonctionnaires ou agents qui ont connaissance à un
titre quelconque des renseignements recueillis au sujet des
entreprises en application de l'article 126 sont astreints au secret
professionnel ainsi que, le cas échéant, aux règles relatives à la
protection du secret en matière de défense.
Ces renseignements ne peuvent être utilisés à des fins autres que le
contrôle du prix de revient du marché soumis au contrôle ou de tout
autre marché analogue.
Les dispositions relatives au contrôle des prix de revient des marchés visé à l’article 54 de la loi de finances pour 1963 (n°63-156 du 23 février 1963) sont commentées dans une instruction du 15 octobre 1964 (JO du 30 octobre 1964) complétée par une instruction du 16 mai 1967 (revue Marchés publics n°66, mai 1967).
La coordination des contrôles des prix de revient a été organisée par la lettre circulaire du Premier ministre n°2012 SG du 7 janvier 1964.
Afin de faciliter cette coordination, le décret n°68-165 du 20 février 1968 a donné la possibilité de nommer un fonctionnaire coordonnateur auprès des entreprises titulaires de marchés de matériels de guerre ou assujetties aux obligations de l’article 54 de la loi de finances pour 1963 qui sont susceptibles d’être soumises à de nombreux contrôles.
Il est souhaitable qu’avant de négocier un marché susceptible de donner lieu à un contrôle avec une entreprise auprès de laquelle a été nommé un fonctionnaire coordonnateur, les services acheteurs prennent contact avec celui-ci.
Une circulaire du 26 juillet 1971 du ministre de l’économie et des finances relative à la pratique des analyses de coûts précise les différentes formes que peuvent prendre ces analyses (textes relatifs aux prix dans les marchés publics : brochure n°2007, Journal Officiel). Cette circulaire, tout en rappelant les principes fondamentaux de la mise en oeuvre du droit de contrôle des prix de revient exposés dans l’instruction du 15 octobre 1964, insiste sur la conduite des analyses de coûts a posteriori qui ne sont pas la conséquence d’obligations légales mais résultent du seul libre accord des parties.
Cette circulaire recommande également les analyses de coûts précontractuelles qui visent à l’examen de tous les éléments d’un devis. Pour l’application des directives du Premier ministre du 10 octobre 1969 sur la négociation des prix et des marges dans les marchés négociés (revue Marchés publics, n°85 bis), de telles analyses de coûts sont des conditions le plus souvent nécessaires pour mener des négociations sérieuses sur le prix du contrat.
(c) F. Makowski 2001/2023