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Green IT eco-responsabilité

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Développement durable . Utilisation éco-responsable des TIC : Création d’un groupe de réflexion « Green IT »

11 janvier 2009

Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi et Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la consommation, ont confié au président de la section scientifique et technique du CGTI la mission de constituer un groupe de réflexion « Green IT » visant à rendre les TIC moins polluantes et à favoriser leur utilisation au service du développement éco-responsable des entreprises.

 

Création du groupe de réflexion en janvier 2009 et conclusions pour mai 2009

M. Michel Petit, président de la section scientifique et technique du CGTI s’est vu confier la mission de constituer un groupe de réflexion « Green IT » visant à « rendre les Techniques de l’information et de la communication (TIC) moins polluantes et à favoriser leur utilisation au service du développement éco-responsable des entreprises. »

Ce groupe de travail qui sera constitué dès ce mois de janvier 2009 rendra ses conclusions pour mai 2009.

 

Ce groupe de réflexion de a un double objectif :

Promouvoir les solutions éco-responsables

Il s’agit de développer ces solutions dans les entreprises concernées avec des engagements de la part de ces dernières.

 

Sont visés, non seulement les équipements classiques au niveau de leur conception mais également les centres de données (datacenters). Ces centres de données sont notamment utilisés par des entreprises telles que Google ; ils sont sécurisés et hébergent un grand nombre de serveurs Internet. Ces centres de données font beaucoup parler d’eux en ce moment avec leur impact sur la consommation d’énergie électrique du notamment au développement d’Internet. En effet la multiplication des machines accroit la consommation d'autant plus que leur refroidissement est également grand consommateur d'énergie.

Selon un article du Times daté du 11 janvier 2009 alors que des millions de personnes utilisent Google sans tenir compte de l'environnement, une recherche dans ce moteur génère jusqu’à environ 7 g de CO2. La source de cette information étant Alex Wissner-Gross, un physicien de l'Université de Harvard dont un ouvrage sur l'impact environnemental de l'informatique doit sortir bientôt.

D’autre part selon Evan Mills, un chercheur au Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie « Les centres de données sont parmi les plus forte intensité d'énergie des installations imaginables ».

 

Le groupe de réflexion est chargé de faire des propositions concrètes pour réduire cette consommation et réutiliser la chaleur produite.

Faciliter l’appropriation des solutions développées par les entreprises

L'appropriation des solutions concerne également celle des TIC qui « présentent un potentiel important de croissance tout en satisfaisant aux exigences de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ».

Le communiqué de presse du MINEFE.

Voir également

DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques)

RoHS (Restriction of the use of Hazardous Substances).

 

Une partie du code de l'environnement correspond à la transcription en droit français de directives européennes :

Article du Times daté du 11 janvier 2009 : "Revealed: the environmental impact of Google searches"